Ergonomie

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1. La position assise

L’importance d’utiliser un siège ergonomique

Les statistiques sont formelles : le mal de dos est, dans les pays industrialisés, la seconde cause d’absentéisme après la simple grippe et représente chaque année des millions de journées de travail perdues pour les entreprises. Les longues périodes en position assise de manière statique sont la principale cause de problèmes du dos et de courbatures. C’est pour cela que de nombreux médecins du travail et spécialistes du dos recommandent vivement l’utilisation de sièges ergonomiques offrant différents réglages selon les besoins et la morphologie des utilisateurs.

Comment profiter d’un siège ergonomique

Quelques conseils pour profiter de votre siège ergonomique…

  • Utilisez toutes les possibilités de réglage de votre siège ergonomique et prenez tout d’abord le temps de l’adapter à votre morphologie et à votre position de travail.

Il suffit de quelques secondes :

  • Vérifiez la hauteur du siège, utilisez l’inclinaison de l’assise et le contact permanent du dossier pour une meilleure posture et le soutien de votre colonne vertébrale.
  • Changez de temps en temps de position et bougez!

 

2. Le mouvement

Notre corps n’est pas conçu pour rester assis.

La nature l’a conçu pour une vie en mouvement. Nous passons jusqu’à 85% de notre temps éveillé assis !
Nous connaissons tous le résultat : les problèmes de dos comptent parmi les symptômes des maladies les plus fréquentes. Nous ne pouvons pas vraiment éviter de rester assis longtemps au cours de notre vie professionnelle ou pendant nos loisirs, mais nous pouvons modifier la façon dont nous nous asseyons.

Rester assis sans bouger ? Les mouvements sont naturels !

Votre corps sait parfaitement ce qui lui fait du bien. Nos enfants nous le prouvent chaque jour. Mais malheureusement, nous leur inculquons parfois une mauvaise façon de s’asseoir quand nous leur demandons de rester assis sagement et de ne pas faire basculer leur chaise.
Mais rien n’est meilleur pour notre dos que de rester en mouvement quand nous sommes assis. Grâce au changement fréquent de positions, une position assise active et dynamique permet de mobiliser l’appareil locomoteur.

Même les micromouvements de notre corps, comme les déplacements du poids, la détente des muscles et la respiration, sont bénéfiques. Le changement entre contraction et détente fait travailler la musculature du corps et améliore la circulation du sang. Les mouvements constants permettent d’alimenter correctement les disques intervertébraux avec tout ce dont ils ont besoin. La respiration devient plus profonde. Vous êtes détendu et vous pouvez vous concentrer beaucoup plus longtemps.

En avant et en arrière – Restez en mouvement.

Si vous restez longtemps assis à un bureau, il est fortement recommandé de changer régulièrement de position. Nos sièges vous y aident.

Dans la position assise active, l’assise se penche vers l’avant. Ainsi, votre torse se redresse automatiquement et le bassin se renverse légèrement vers l’avant. Cela crée un angle d’assise ouvert entre le torse et les cuisses. Cela permet de soulager la colonne vertébrale et les organes internes, facilitant ainsi la respiration.

Dans la position assise passive, vous calez confortablement votre dos dans le dossier avec un soutien lombaire intégré, qui soutient la forme naturelle en S de la colonne vertébrale.

3. L’assise idéale

Utilisation du siège

Utilisez l’ensemble du siège. Au moins 2/3 de la cuisse doivent reposer sur le siège. Dans l’idéal, vous devez retrouver l’espace de la largeur d’une main entre le bord de la chaise et le genou. Le dossier doit soutenir le dos dans sa partie inférieure et intermédiaire.

Une assise le dos droit par l’utilisation du dossier

Le dossier doit soutenir le dos dans sa partie inférieure et intermédiaire. Un bassin légèrement penché vers l’avant permet d’être assis le dos droit et prévient la courbure du dos. La zone de l’abdomen est libre et sans pression, l’irrigation sanguine n’est pas entravée.

Veillez à ce que la courbure du dossier soit réglée en fonction du poids corporel de l’utilisateur. Ainsi, la colonne vertébrale est suffisamment maintenue au niveau des lombaires.

Asseyez-vous au moins à angle droit…

… et même si possible au-delà. Dans l’idéal, asseyez-vous selon un angle droit d’assise (>90°). La hauteur du bureau et/ou de la chaise doit/doivent être réglée(s) de manière à ce que le bras supérieur et l’avant-bras ainsi que le haut et le bas de la cuisse puissent former au moins un angle droit. Les angles inférieurs peuvent entraîner des troubles circulatoires. Les pieds doivent reposer complètement au sol et les bras peuvent reposer de manière relâchée sur le clavier ou le bureau.

Bougez !!!

Asseyez-vous penché en avant, droit et penché en arrière. Une assise dynamique prévient les charges unilatérales sur la colonne vertébrale. L’irrigation sanguine de la musculature ainsi que la concentration et les performances s’en trouve améliorées. Il est également important de se lever de temps en temps car les disques intervertébraux ont besoin de mouvement.

L’ergonomie, pourquoi ?

L’homme est fait pour bouger, pourtant il passe de plus en plus de temps assis : environ 1200 heures/an pour les personnes qui travaillent dans un bureau ! La position assise prolongée entraîne tensions, maux de tête, douleurs lombaires, d’où une diminution de la performance. La lombalgie constitue, après le stress, la deuxième cause d’absentéisme au travail. Le siège constitue une des pièces maîtresses de l’ergonomie, et participe pleinement à la productivité tertiaire, c’est pourquoi il est capital de bien choisir cet outil de travail.

La lombalgie en chiffres

  • Près de 80% de la population active souffrent un jour de lombalgie
  • Plus de 2 fonctions sur 3 sont exercées aujourd’hui en position assise
  • Le mal de dos, 2ème cause d’absentéisme en entreprise après le «stress»
  • Arrêt de travail : 30 millions de journées de travail/an en France
  • 13% des accidents du travail
  • 1ère cause d’invalidité chez les moins de 45 ans
  • Si l’arrêt de travail est pris en charge par les assurances maladie, les coûts indirects à charge de l’entreprise (manque à gagner, modification de l’organisation du travail, retards dans le travail, reclassement des victimes…) sont 10 fois supérieurs !
  • Un siège ergonomique représente un coût moins élevé qu’un seul jour d’arrêt de maladie lié au mal de dos.

 

Un positionnement adéquat du corps devant une station de travail est extrêmement importante pour éviter les TMS.

Il est recommandé de suivre les étapes ci-dessous pour vérifier que la position est ergonomiquement correcte.

  1.  Le moniteur est situé à la hauteur des yeux (+/-10°)
  2. Les épaules sont alignées
  3. Les coudes sont fléchis entre 70 et 90°.
  4. Les poignets sont en position neutre
  5. Les poignets s’appuient sur un reposoir
  6. Les genoux sont au niveau ou légèrement plus bas que les hanches
  7. Le bord du siège est souple
  8. Les pieds sont appuyés sur le sol ou sur un repose-pied
  9. Le siège comporte un dossier réglable en hauteur
  10. Largeur du siège
  11. Profondeur du siège
  12. Hauteur de l’assise suivant la taille
  13. Hauteur du bureau suivant la taille

Le siège ergonomique – un siège technique

Sans oublier :

  • Roulettes auto-freinantes, pour éviter que le siège ne se dérobe (risque de chute) ; roulettes spéciales sols durs ou sol moquette;
  • Effet amortisseur au moment où la personne s’assoit;
  • Sécurité anti retour lors du déblocage de l’inclinaison du dossier;
  • Possibilité d’un réglage automatique en fonction du poids de la personne (très utile en cas de siège utilisé par plusieurs personnes);
  • Dossier flexible pour mieux accompagner les mouvements.

La dynamique, l’assise négative

Le mouvement, source de bien-être !

La dynamique est la clé de la prévention et de la promotion de la santé. La mobilité et la décontraction sont des facteurs décisifs dans la lutte contre les symptômes récurrents des personnes qui travaillent principalement en position assise. Le profil caractéristique de la colonne vertébrale, en S, est tout à fait en mesure de supporter de grandes pressions. Le bassin bascule vers l’arrière, la colonne vertébrale s’arrondit au-dessus du sacrum (dos vouté), les disques intervertébraux, les ligaments et les articulations vertébrales sont soumis à de grandes charges. Les conséquences sont des douleurs qui peuvent aller jusqu’à des maladies chroniques. Le basculement du bassin vers l’avant (soutenu par une inclinaison négative du siège) permet de redresser toutes les sections de la colonne vertébrale. Le bassin a pratiquement la même position que dans la station debout. La colonne retrouve son profil en S.

Charge du disque intervertébral L3-L4 (Lombaires du « creux des reins ») :

  • 100% du poids du corps ; position naturelle.
  • 185 à 250 % du poids du corps ; position la plus fréquente.
  • 100% du poids du corps ; position du dos idem à la position debout.

Les différents mécanismes des sièges

Contact permanent :

L’assise est fixe, le dossier est inclinable. Le dossier du siège reste en contact avec le dos. Il accompagne le mouvement du dos. L’inclinaison du dossier peut aussi être bloquée sur une position choisie.

Synchrone

L’assise et le dossier ont un mouvement coordonné, synchronisé. Il apporte un soutien de la colonne et du bassin. Le mécanisme est réglable en intensité en fonction du poids de l’utilisateur. Les mouvements de l’utilisateur sont ainsi automatiquement accompagnés et facilités. Le blocage des positions obtenues est possible.

Basculant

L’assise et le dossier sont solidaires et basculent sur un axe positionné au centre de l’assise. Ce mécanisme permet un basculement du siège en entier d’avant en arrière. Réglable en intensité en fonction du poids de l’utilisateur, il est blocable en position de travail.

Basculant décalé

Le positionnement du mécanisme sur l’avant de l’assise permet à l’utilisateur de conserver les pieds au sol sans les décoller en évitant les déséquilibres.

Autres aspects ergonomiques et conclusion

Le fauteuil de bureau ne suffit pas toujours. Il ne saurait être meilleur que l’ensemble du système du lieu de travail au sein duquel les différents outils doivent être harmonisés entre eux.

Prenons comme exemple la source d’éclairage du bureau. Si celle-ci est mal organisée, des reflets se produiront souvent sur l’écran ou sur la surface de travail. Le moniteur devra être déplacé ou bien la personne essaiera de contourner le facteur de trouble en adoptant une mauvaise position qui entraînera tôt ou tard une posture forcée avec les conséquences négatives bien connues.

La mauvaise condition lumineuse qui affecte l’écran et l’ensemble du lieu de travail et qui ne semble pas importante en tant que telle ne peut donc pas compenser le meilleur fauteuil de bureau qui soit. Nous considérons par conséquent comme très important que tous les systèmes partiels, comme le bureau et le fauteuil, mais également l’éclairage ou les facteurs sonores soient conçus comme une unité harmonique.

Nous vous conseillerons volontiers à cet égard ! Mais attention ! Le matériel seul ne fait pas tout, il faut également une implication personnelle : dans le meilleur siège du monde, une mauvaise posture pourra entrainer des douleurs !

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